Blake Richards ›› “Rien n’est plus dangereux au monde que la véritable ignorance et la stupidité consciencieuse.”

ici des anecdotes sur sa vie, ses habitudes …

(un) Gamin Blake n’appréciait pas que l’on lui dicte sa conduite, il se braquait dès que l’on se permettait de lui dire ce qu’il devait faire. Il le prenait comme une insulte à son intelligence et à son jugement. On peut donc avancer, sans trop risquer de se tromper, que son penchant pour l’anticonformisme remonte à sa plus tendre enfance.. (deux) Ainé d’une famille dont il était le seul garçon, Blake a toujours été près de ses sœurs desquelles il pouvait se montrer surprotecteur. Probablement afin de leur éviter de se heurter aux écueils qu’il avait dû surmonter au fil des ans. (trois) Blake a toujours été de ceux qui remettait les choses en question, il aime réfléchir à comment faire les choses autrement afin d’améliorer l’exécution de certaines tâches. L’imputabilité a toujours été l’une de ses valeurs et plutôt que de simplement donner des directives il préfère prêcher par l’exemple.  C’est l’évidence même, Blake est un leader né.. (quatre) Blake est un grand solitaire, il n’a jamais été friand des activités qui se font en équipe puisqu’il a toujours pensé que le travail collectif ne sert qu’à nourrir l’ego de fainéants pour qui le travail collectif est le seul moyen d’accaparer une certaine forme de succès. Évidemment la société étant ce qu’elle est maintenant il a dû se résoudre à apprendre à collaborer néanmoins il possède le flair pour débusquer les parasites et il n’hésite pas à les mettre aux pas.(cinq) Peu porté sur les valeurs matérialistes, il a vendu la BMW qu’il avait gagné lors d’un prix servant à souligner l’excellence de son travail journalistique. Il avait même donné l’argent à ses sœurs puisqu’elles en avaient davantage besoins que lui.  (six ) Rationnel Blake n’a jamais cru au hasard, c’est pourquoi il n’a jamais mis les pieds dans un casino ni jouer aux cartes pour de l’argent puisque cela irait à l’encontre de son esprit cartésien. (sept) Blake aime bien s’installer dans le salon, assis près de la cheminée, en train de lire un bouquin près du feu en buvant un verre de whisky. Un petit verre histoire de se détendre rien de plus, n’allez surtout pas croire qu’il est alcolo. (huit) Droit et intègre, Blake ne tolère pas que l’on tente de l’acheter. C’est d’ailleurs parce qu’il refusait de faire le moindre compromis sur son intégrité qu’il prit la décision de s’éloigner de ce métier qu’il appréciait tant. (neuf) Si certains on trouvé difficile de rompre avec la popularité en s'éloignant des faux de la rampe, ce fût tout le contraire pour Blake. Il s'accommode plutôt bien de son mode de vie depuis qu'il est retombé dans l'anonymat. Le vedettariat s'est pas trop son truc après tout. (dix) Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. (dix) Blake est de retour à St-Hope depuis environ 4 ans maintenant, il habite près de ses soeurs et de ses parents ... mais pas trop puisque ses soeurs sont par moment un peu trop agitées. Des folles hystériques comme il se le plait à les appeler.

Qu’est-ce que les gens pensent en général de toi ?
Je pense que mes concitoyens doivent me percevoir comme quelqu'un de calme et posé, solitaire, d'intègre, de rationnel, de généreux, de direct et de, sommes toutes, assez rancunier. Cependant ce serait présomptueux de ma part de prétendre parler en leur nom alors allez le leur demander.

Et toi, comment te décris-tu ?
Je suis reconnu pour mon franc parler et le fait que je n'enfile pas toujours des gants blancs pour livrer le fond de ma pensée. Dire aux gens ce qu'ils désirent entendre n'a jamais été mon truc alors je suis parfaitement conscient que mon aspect solitaire, direct peut contribuer à porter ombrage à ma gentillesse, ma générosité et mon écoute active. Nul n'est parfait après tout.

Que penses tu de cette ville ?
C'est ma ville de naissance, l'endroit ou vivent les gens qui comptent le plus à mes yeux alors évidemment elle jouit d'un préjugé favorable à mes yeux. Puis ayant connu la vie dans d'autres villes je suis bien placé pour en apprécier les valeurs plus humaines que celles prévalant de les grandes régions urbaines.

Conte nous ton histoire

La remise en question, l’éternelle et insatiable quête de réponses aux questions qui lui effleurent l’esprit ont toujours été à la base de ce qui pouvait le faire carburer. Pourquoi l’eau de la cuvette tourbillonne dans ce sens ? Pourquoi le caca flotte ? Pourquoi tonton Robert, lorsqu’il se retrouve sur le dos ne parvient pas à se relever ? Serait-ce que lui aussi s’adonne à la danse de la tortue ? Bien entendu au fil des ans son questionnement prit une tournure un peu plus intellectuelle.

Ainé, et seul garçon, d’une fratrie de trois enfants Blake  compris rapidement quel était son rôle en tant qu’ainé et qu’il se devait de prêcher par l’exemple auprès de ses sœurs. Un rôle, ingrat par moment, qui le contraint à gagner rapidement en maturité.

Blake  a toujours été un intellectuel. Au lycée, alors que la majorité des jeunes de son âge n’en avait que pour la pratique du sport lui c’était la participation aux débats qui le passionnait. Il a toujours aimé jouer de répartie pour faire comprendre aux imbéciles à quel points leurs propos pouvaient s’avérer risibles.

Refusant de trop s’éloigner de sa famille, afin d’aider ses parents et de ne pas rompre ce lien qu’il avait avec ses sœurs, il opta pour l’Université de Caroline afin d’y étudier le journalisme. Diplôme en journalisme, master en politique internationale et un doctorat en économie il se sentait parfaitement armé pour embrasser cette carrière à laquelle il semblait prédestiné.

C’est en acceptant de travailler pour le Tribune de San Diego que Blake  fit ses débuts dans le métier, San Diego lui convenait puisque ce n’était pas trop loin de la Caroline du Sud  il pouvait donc aisément venir passer du temps avec la famille. Puis sans trop le réaliser il se retrouva absorber par sa carrière qui s’était mise à déferler comme le ferait un ouragan. Troquant la plume pour le micro il devait effectuer des allers-retours constants entre Los Angeles, New York et Washington alors qu’il avait commencé à bosser pour la télévision alors qu’il animait une émission d’affaires publiques. Jamais il ne se serait attendu à un tel succès. Croulant sous la pression, gérant difficilement les exigences qui accompagnaient la célébrité il décida de tout abandonner afin de joindre l’organisme Reporters sans Frontières. Un coup de tête, tout simplement, lui qui était de nature rationnelle il ne se reconnaissait plus. Était-ce la prémisse d’une dépression en devenir ?

Ayant passé environ 6 mois en Syrie, en Irak et en Afghanistan, outré par les horreurs qu’il y a vu commises il décida de revenir au pays puisqu’il ne supportait plus cette vie.

De retour en Caroline du sud, rencontrant une psychologue au timbre de voix apaisant et aux courbes on ne peut plus sinueuses, il finit par rentrer au bercail à St-Hope  puisqu’il avait accepté d’y enseigner l’étude de littérature , dans un collège local,  tout en continuant d’entretenir cette folle idée de jeter les bases de ce bouquin qui raconterait les tribulations de ce qui l’a poussé à quitter la vie publique afin de renouer avec le confort de l’anonymat. En ville depuis un peu moins de 4 ans maintenant, il s’est habitué à sa nouvelle vie.