It'S always a pleasure to see you (Krystal)

La blessure que j’avais subi, à la suite de ce geste purement accidentel commit par Krystal, m’incommodait toujours bien que la douleur se dissipaient de plus en plus. Elle se voulait donc plus handicapante et gênante dans mes mouvements qu’autre chose. D’ailleurs je dois admettre que d’avoir échanger ces quelques messages avec ma chère amie avait été de nature à m’accrocher un sourire aux lèvres. S’il y avait un truc que je pouvais affirmer sans me tromper c’était bien que je tenais à elle et je n’allais pas laisser cet événement, à tout le moins fortuit, gâcher ce qu’il y avait entre nous.

Le téléphone posé sur la table basse, les notifications de messages entrants se faisant de plus en plus rares, je m’étais installé sur le canapé alors que je regardais la télévision et que mes pieds reposaient sur la table basse. J’avais la dégaine d’un pacha.

La boite de pizza à l’autre extrémité de la table, les cannettes de bières vidées de leur contenu reposant dans leur pack d’origine, l’état de l’appartement ne se voulait pas trop gênant. C’était ordonné, après tout la discipline et la rigueur ça me connait.

Il devait bien être aux environs de 22 heures, à vrai dire j’avais quelque peu perdu la notion du temps, lorsque d’une manière toute aussi soudaine qu’inattendue la sonnette d’entrée se mit à retentir. Me levant, affichant un air étonné, je finis par me diriger vers la porte d’entrée. Posant la main sur la poignée de porte, faisant pivoter le verrou, j’ouvris la porte et dès que mon regard croisa celui de ma visiteuse nocturne je dois admettre que mon expression d’étonnement laissa rapidement place à un sourire largement ébahi par le plaisir de me retrouver en sa compagnie.

« Bonsoir beauté. » Dis-je en l’embrassant sur la joue avant de mieux l’inviter à passer à l’intérieur. « Je suis sincèrement ravi de te voir, c’est une agréable surprise. »  L’ayant libérée de son manteau je me dirigeai avec elle en direction du salon. « Inutile de te dire de faire comme chez toi et de t’installer. » Évidemment entre nous il n’y avait plus de ce genre de formalité, il était évident que chez moi elle pouvait faire comme si nous étions dans son antre.

Je m'étais lancée, après quelques jours en silence radio. Je m'étais lancée pour ENFIN lui donner un signe de vie... pour prendre de ses nouvelles, et l'échange était agréable, mais à la fois tellement Blakesque. Oui, je l'avais "brand marké", Blake était Blake quoi, et sa gentillesse débordante et protection contre l'injustice réellement présente. Quand il m'avait demandé si je souhaitais qu'il sorte de ma vie, j'avais hurlé dans l'appartement de ma soeur : Non gros couillon, je le pense pas vraiment, je TE veux toi, bougre de Blake ! Si tu sors de ma vie, j'en crèverais. Et j'avais finalement répondu ça, ce "peu importe" genre, exprimé en mots par "ça changerait quoi ?" - Dans ma tête, ça jouait pas les mêmes réponses, et j'aurais souhaité qu'il rapplique chez ma soeur, mais non... à la place il me parla de son sauvetage à Bogota. Il me voyait, oui, mais comme une petite soeur, le genre qu'on ne touche pas, même avec un fleur. Ce qui était bien, d'un côté, je présume. ça faisait 25 minutes que je n'avais pas répondu à son dernier texto, me triturant les méninges à plein régime, et passant de la position assise sur le canapé, à debout à faire les cent pas. Je file dans la salle de bain et me colle un patch de nicorette sur dosé sur le bras, et avale un anxiolytique qu'on m'a prescrit. Y'a le manque de tout, affiché en lettres de néons au dessus de ma tête presque. Le manque de coke, le manque de clopes, le manque de sexe... Le manque d'argent aussi, et de domicile à moi, ou même vaguement à moi. Je me passe de l'eau sur le visage, et puis je me maquille, je brosse mes cheveux, et sur ma robe légère blanche, j'enfile un pull 20 fois trop grand. J'enfile mes bottines noires à la va vite, et j'attrape mes clés de caisse, le pack de bière dans le frigo et je sors de là, avec le sac sur l'épaule.

- Ce n'est pas une bonne idée. Me dis-je tout en conduisant vers chez lui. C'est pas une bonne idée du tout.

Ma caisse s'arrête devant chez lui, c'est éclairé, et je reste quelques minutes dans l'habitable, posant mon front sur le volant. Perdue encore et toujours. Indécise et trop impulsive. Je fouille dans la boite à gants, et je trouve un vieux paquet de clopes, avec encore une clope et demie dedans. Je retire mon patch, et je la fume avec délectation. Comme si cette clope, n'était pas le plus grand poison que l'humanité connaisse... Non, là c'est mon nirvana à moi. Taffes après taffes, et j'arrive au filtre, je sors de la voiture, écrase le mégot sur la semelle de ma godasse et prends mon courage à deux mains, pour traverser la pelouse et rejoindre sa porte. Son accueil est Blakesque, là encore. Souriant, chaleureux, trop parfait pour être vrai !
J'hoche la tête en souriant, et ne prononce aucun foutu mot... j'entre oui, mais reste presque dans l'entrée, sans les bières, et le regarde partir vers le canapé. Je ressemble à une foutue plante verte là, au milieu de son salon, avec mon sac sur l'épaule, et mon pull trop grand dans lequel je flotte allègrement. Je passe une main dans mes cheveux, et avance lentement vers le canapé.

Je lâche mon sac à côté de moi, et je suis là, assise et un peu crispée, les mains posées sur les genoux, le dos même pas adossé à ce canapé. Je ne suis pas légitime d'être ici. Je l'ai poignardé dans le bide putain ! Quelle fille fait ça ? Le pire encore, c'est que j'avais l'intention de poignarder un être humain, un dealer certes mais un être humain. Qu'est ce que je fous là sérieux ?! Je m'attends à quoi au juste ?!

Ce n’était pas la première fois que je subissais une blessure de ce genre,  j’avais encore frais à la mémoire cette mésaventure qui fut mienne lorsque je bossais sur ce reportage sur l’impact de la corruption du crime organisé et de ses tentacules sur le pouvoir politique de certains pays d’Amérique latine.  Je m’étais même pris une balle, directement dans l’épaule, inutile de dire que j’avais compris l’importance de la liberté d’expression, de l’indépendance journalistique, et du prix à payer pour jouir d’une telle liberté.

Je n’étais pas naif, enfin pas totalement, et je me doutais que le fait de se retrouver en ma compagnie se voulait un moment des plus difficile pour elle. Compte tenu de ce qui était arrivé je me doutais qu’elle devait continuellement s’accabler de reproches et la voir se ronger de la sorte ne me plaisait pas outre mesure. Pour ma part je ne lui en voulais pas, il n’y avait pas de place dans mon cœur pour de la rancune lorsqu’elle était concernée. D’ailleurs, au moment de donner ma version des faits, jamais je ne l’ai dénoncé.  Évidemment certaines personnes, qui me connaissaient mieux que je ne pouvais me connaître, en était venues à faire le lien mais encore là je m’étais gardé de confirmer quoi que ce soit. Krystal avait suffisamment de problème à affronter sans que je ne me mette à ajouter à ses tourments.

L’ayant laissé prendre place j’avais finis par venir la rejoindre, alors qu’elle avait prise place sur le canapé. Posant mes mains sur ses épaules, venant déposer un baiser sur sa joue en toute amitié, je finis par venir prendre place près d’elle allongeant le bras gauche afin de lui offrir la possibilité de venir se blottir contre cette partie plus robuste de mon torse. « Ça va aller, ne t’en fais pas. » L’accabler, lui reprocher quoi que ce soit, n’était pas forcément la chose à faire. Pour le moment tout ce qui m’importait était de la voir heureuse et je comptais bien lui venir en aide afin de l’extirper de ce cauchemar dans lequel elle s’était enlisée depuis déjà trop longtemps.

Je suis tendue et ce n'est pas peu dire, tous les muscles sont contractés et ce n'est pas le manque qui me fait ça, mais la situation ubuesque dans laquelle je me retrouve en étant juste là en fait ! Il s'approche, et ses mains se posent sur mes épaules, je me rends compte que je ne respire quasiment pas depuis que je suis entrée. J'inspire et expire lorsqu'il m'embrasse sur la joue, un peu prise au dépourvu et c'est là qu'il m'ouvre son bras. C'est trop pour moi, et je fonds lamentablement en larmes... des larmes silencieuses, mais des larmes quand même.

Je ne me fais pas prier, et je viens me blottir contre lui, comme un animal blessé alors que le blessé de nous deux, littéralement c'est lui. Je m'agrippe à son t-shirt comme si j'allais tomber, et pleure tout ce qu'il y a, à pleurer. Je voudrais parler, je voudrais lui dire pourquoi je m'étais mariée, la vraie raison derrière cette désillusion, mais aucun mot, ni aucun son ne sort de ma gorge nouée.

J'ai mal à en crever, et je voudrais trouver comme m'en sortir. Je campe chez ma soeur, il me reste 100 dollars sur mon compte, mon ex mari a tout prit, même la maison qu'on avait, et j'ai même plus mes fringues !! Je suis partie vite, et j'ai pas pu emmener mes fringues... je suis pire qu'une pauvre fille, je suis la fille invisible par excellence, le cas social que tout le monde évite. Mon corps tressaute tant les larmes se transforment en sanglots, et les nerfs lâchent.

Et puis, au bout de longues minutes, ma respiration redevient normale, les larmes disparaissent, laissant son t-shirt trempé de mascara et de liquide lacrymal. Je dois ressembler à un panda, mais bon... il m'a vu dans pire état. Il m'a récupéré au sortir d'une baston dans un bar, avec le nez en sang et une griffure sur la joue, tout aussi ensanglantée la griffure... mais c'était moi qui avait gagné, avec un coup de boule dont j'étais fière.

Je joue les grandes gueules, les bonnes vivantes, les fortes têtes, devant tout le monde et personne ne m'a jamais vu m'effondrer. Sauf lui. C'est ce qui fait aussi, que jamais il ne voudra de moi, jamais il n'aura dans l'idée de même coucher avec moi ! D'un côté, c'est finalement le dernier des mes soucis, de savoir qui peut ou ne peut pas coucher avec moi.

- je... ne veux plus que tu partes... ça me fait trop mal... murmurais-je au bout d'un long, très long silence, d'une voix brisée, comme mon coeur et ma vie.

Sa réponse réchauffe mon cœur, fait grandir l'organe desséché et morne dans ma poitrine, et je pousse finalement un soupir apaisé. Je mordille l'intérieur de ma lèvre, et esquisse un léger sourire, alors qu'il plonge son regard azuré dans mes yeux sombres, et passe doucement ses doigts dans mes cheveux. Il manque un battement au palpitant, mais ce n'est pas le moment, non pas le moment propice à gâcher une si parfaite amitié. Mon esprit lui, crie un je t'aime, qui s'envole entre deux autres pensées, une qui parle de nourriture, et une autre qui admet que j'ai envie d'aller aux toilettes mine de rien. Je passe le bout de ma langue sur mes lèvres, et je me redresse de mon endroit niché contre lui. mes mains posées sur son torse puissant, je les retire, allant passer mes doigts sous mes yeux gonflés.

- Je vais aller aux toilettes, rincer mon visage, et si je peux... manger un truc, ce serait bien. Dis-je en hochant la tête, oui tout mon corps acquiesçait de mes mots, manger ce serait bien en cet instant.

Je me lève, dépliant mon corps comme un chat, traversant son salon, pour rejoindre la porte de la salle de bain. Je fermais la porte derrière moi, et posais mon front contre la porte un instant, tentant de chasser de mon esprit, les effluves encore tenace, de cet aveu qu'il venait de me faire, et du regard intense échangé, qui en avait suivit. Me décollant de là, j'allais regarder ma tête dans le miroir, et Oh mon dieu... le mascara et l'eye liner dégoulinaient ensemble sous mes yeux, de manière anarchique, me donnant un côté rockeuse de fin de soirée.

J'entrepris d'ouvrir l'eau, et le filet me sembla bien faible, je fermais et rouvrais deux fois, avant que la catastrophe n'arrive, et que la pression de l'eau, fit péter le robinet, m'aspergeant allègrement de la tête aux pieds, et je poussais un hurlement aigu de surprise, me protégeant des mains, contre l'eau qui avait jaillit de là, sans crier gare.

- BLAKKKEEEEE!!!! m'entendis je crier, la porte n'était pas verrouillée, il pourrait entrer, au risque de se faire saucer avec moi.

Le jet d'eau abondant, trempa la salle de bain en si peu de temps, que le sol était glissant. Manquant de glisser, je me raccrochais au porte serviette, laissant à l'homme le soin de trouver une solution.

- Il faut... couper... l'arrivée d'eau.... Dis-je au milieu du brouhaha, mais sans la certitude qu'il entende.

Lorsqu'il me charia, je braquais mon regard sur lui, faussement en colère, crachais l'eau qui dégoulinait de mes cheveux, sur mes vêtements trempés, et souris en secouant la tête.

- Je voulais juste retirer la dégoulinade de mascara et liner... Je pensais pas prendre ma douche entièrement.

Je récupérais la serviette qu'il me lança, la posant sur le dessus d'un meuble à peu près sec, avant de retirer mon pull détrempé, pour me retrouver dans ma robe de lin blanche, dont quelques endroits étaient carrément trempés à défaut de simplement humides. J'étendis le pull archi lourd, pressais mes longs cheveux de leur eau imbibée, et baissais les yeux sur ma poitrine, pour noter que ma robe était bien transparente. Je la passais par dessus ma tête, en retirant mes bottines en même temps, et pressais l'étoffe dans la douche. Mes chaussettes étaient elles aussi trempées, et je les retirais, posant le tout.

- Tu sais que je pourrais t'aider à essuyer le sol... dis-je à Blake qui tentait d'éponger le sol, par terre à mes pieds.

Je pris la serviette posée là et m'essuyais les cheveux fortement, pour leur permettre de sécher plus vite. Je n'avais jamais eu de honte, ni de gêne à me retrouver en bikini devant Blake, alors en culotte et soutif non plus, nous nous connaissions depuis des lustres maintenant ! Je rejetais mes cheveux, en basculant en arrière mon corps et ma tête. je remarquais son t-shirt trempé, et son fute.

- tu devrais te sécher aussi, regardes t'es trempé... Lui dis-je en lui tendant une serviette sèche pas loin de là.

Je lui adressais un certain regard papillonnant, inconsciemment il va s'en dire. Me mordillant la lèvre inférieure, je sortis de la salle de bain, en lui demandant si je pouvais aller lui prendre une chemise ? J'adorais enfiler ses chemises, qui m'allaient toujours trop grandes ! marchant pieds nus en petite tenue vers sa chambre, je retirais mon soutien gorge, avant d'attraper le graal dans sa penderie, et l'enfiler, en retroussant les manches jusqu'aux coudes. Repartant de sa chambre, je le vis sortir de la cuisine, avec son corps parfait et je dus regarder ailleurs.

- J'ai faim.. ça creuse la natation

Pourtant pas l'ampoule la plus éclairée du plafond, comme dirait mon cher père - ironique - Il est certain, que je connais un peu le langage du corps, et notamment ce mordillage de lèvres, ce lui que moi même je pratique souvent pour éviter de dire des choses plus grandes que moi. Debout sur un pied, appuyé contre la table de sa cuisine, le regardant travailler, j'hésite. J'hésite à lui demander ce qu'il pense et ce qu'il ne me dit pas, parce que clairement il me renverra la question, et je ne suis pas en état de lui dire qu'il m'attire depuis 10 ans, et que je rêverais de rester dans ses bras. Passant le bout de ma langue sur mes lèvres, et mordillant de nouveau celles ci, je me maudis intérieurement de répéter la gestuelle, c'est presque inconscient.

- Blake... quand tu te mords les lèvres, c'est... je poussais un léger soupir, baissant le regard sur le sandwich qu'il me prépare, puis remontant le regard vers lui, affrontant ma peur dans le bleu de ses yeux. qu'est ce que tu ne me dis pas ?

ça y est, je l'ai formulé en mot, je me suis lancée, j'ai donc le palpitant qui cogne fort dans ma poitrine, et le ventre qui se serre, et les mains qui deviennent moites, et je suis donc certaine de ne pas être prête à parler de CE moment, celui que j'ai attendu depuis 10 ans, et qu'au vu de ma vie dramatiquement nulle, il va esquiver ! Comment pourrait il en aller autrement... Je me mords la lèvre inférieure en ressentant tout ça, et en laissant mon esprit m'embrouiller de pensées brouillonnent, c'est le bordel ! Je remords dans ma lèvre, et ma poitrine se soulève, je sens le gonflement du désir et... il faut que je me calme, mais le rouge sur mes joues est réel, et j'attends quand même ses propres mots. Oui, tout ce qu'il vient de se passer là, se passe en 30 secondes tout au plus, je me râcle la gorge chassant tout ça, et tendis la main vers le sandwich pour paraître bien plus décontracté que je ne le suis en vrai.

- Tu sais, on dit que ceux qui se mordent la lèvre, évitent en réalité de dire des choses... Qu'est ce que tu ne me dis pas... Blake ? exprimais je comme si la discussion était toute simple et banale.

Gaaaahaaa. Voilà à peu près tout ce que mon cerveau put répondre à ses doigts sur moi, et à ce regard qu'il me lança, tout en disant toutes ces choses. Gaaaahaaa. Je déglutis en avalant ma salive difficilement, laissant tomber le sandwich et pas ma faim. En réalité je n'avais pas faim, je voulais compenser par la nourriture, ce qui n'était pas réellement la même.

- Moi.. Bien sûr qu'il souhaitait une réponse, et j'allais lui en donner une, à quoi je pensais ? A lui la majorité du temps, à ce l'effet que ça me ferait s'il m'embrassait, et Ô combien ce serait salvateur qu'il me plaque contre un mur, pour me rouler la pelle de ma vie. J'allais répondre, je....

En réalité, je me dégonflais à mesure qu'il me regardait, et ce qui sortit de ma bouche, ne fut pas à la hauteur de mes espérances, ni probablement des siennes.

- J'ai mes règles. Lâchais-je alors.

Brisant, l'instant pour sûr, mais sur le coup j'avais prit ce que mon cerveau me proposait, et ce n'était clairement pas fameux. Mains moites, et carrément blanche comme un linge, tellement j'avais honte d'avoir balancé ça, je reculais d'un pas, m'esquivant à son toucher, pour aller... pour aller fuir et m'enterrer la tête dans un coin.

- Je vais... rentrer... je... j'ai pas de tampon ici... Je te pique ta chemise... je te la rendrais... promis.

Je reculais à mesure que je parlais, pour tenter de trouver le chemin de la porte d'entrée ! Fuis Krys ! Je passais la porte d'entrée, avant de revenir dans son appartement.

- Mes chaussures... j'ai besoin de mes chaussures. Couillonne que je suis.

Je filais dans la salle de bain, pour enfiler mes bottines, et enfiler mon pull trop grand encore humide par dessus. Attrapais mon sac sur le canapé et allais déposer un baiser rapide sur sa joue.

- On s'appelle d'acc... pardon pour pfff, bref... Bonne nuit !

Lorsque la porte se referma et que je pris l'ascenseur, je me maudis sur 17 générations. Repensant à ses mots lorsque je regagnais la voiture, je me fis la remarque que j'avais oublié mon soutif sur son lit, et ma robe dans sa salle de bain... et que j'avais probablement atomisé mes chances !!

- Stupide, stupide Krystal... je poussais un long soupir et rentrait chez moi, pour prendre un somnifère, qui j'espérais allait me faire oublier cette atroce sortie.