un corps sain dans un esprit saint ou pas. Le sport, une activité que j’affectionne particulièrement. Danse, gymnastique, footing, natation : qu’importe du moment ou je peux permettre à mon corps d’évacuer, de se détendre. J’ai tendance à favoriser le sport en extérieur, a l’aire libre offrant à mes poumons toutes la satisfaction dans ils ont besoins. Aujourd’hui malheureusement, le temps ne se prêtant pas pour une randonnée dans la nature je décide de me rendre au complexe sportif de St Hope.
Séance de natation. Mon corps se laissant porter par l’eau chlorée de la piscine, je m’y sens bien, apaisée, sereine. Brasse, papillon, crawl, dos, toutes les possibilités de nages y passent. Allers-retours sur allers-retours, je ne calcule plus personne. Entièrement dans ma bulle j’en oublie presque l’annonce entendue un peu plus tôt dans la journée concernant la météo. Ils annoncent une tempête, nous avertissons qu’il est plus prudent de rester sagement chez soit le temps que cette dernière passe. Ma fille chez sa marraine pour le week-end, cette information met complètement sortie de l’esprit. C’est donc pour ça que le complexe est particulièrement vide en cette fin de journée.
C’est une annonce au micro qui me fit sortir du bassin.
Mes dames, monsieur, suite aux intempéries en cours, nous sommes dans l’obligation de fermer plus tôt. De ce fait, nous vous demandons de quitter les lieux au plus vite. c’est accompagné d’un soupire que je sors de l’eau, j’attrape ma serviette que je bloque au tour de mon buste pour me rendre jusqu’au vestiaire. Pas le temps de me sécher les cheveux qu’on me fou presque dehors.
« Super, sympa ! » Dis-je dans ma barbe. C’est alors que je quitte le vestiaire en direction de la sortie. Malgré mon côté sportif l’envie de prendre les escaliers ne se fit pas ressentir, j’attends sagement que les portes de l’ascenseur digne s’ouvrirent.
Mon sac de sport sur le bras, les portes s’ouvrent. Je marque un temps d’arrêt en voyant cet homme. Ce fameux inconnu que j’ai très régulièrement croisé à plusieurs reprises. A croire qu’il me suis. J’hésite une fraction de seconde à rentrer à l’intérieur, avant de prendre mon courage à deux mains. Après tout qu’est-ce qu’il peut bien m’arriver ? Dans même pas deux minutes je serais dans ma voiture…
Je pénètres sans un mot, seulement un léger sourire en guise de bonjour. Mais très vite, ma curiosité prends le dessus. Mes prunelles sur lui, ma bouche s’entrouvre pour laisser échapper le son de ma voix.
« bon ça suffit maintenant, qui est vous et que me voulez vous a la fin ! Je vais finir par croire que vous êtes l’un de ces psychopathes des faits divers. » Je ne le quitte pas des yeux tout en restant assez loin de lui, enfin loin est un grand mot. Plus sérieusement, tu pense vraiment qu’en faisant référence aux psychopathes il vas te dire que oui s’en est un ? Non mais réfléchis un peu avant de parler savy.
« Je vous préviens, je suis armé ! » C’est donc ça pour toi réfléchir avant de parler ? C’est bel et bien connue : les personnes annonçant avoir une arme sont celles qui n’ont rien du tout mais qui essaye seulement d’effrayer ou de dissuader la personne en face de faire un acte qui pourrait ne pas être agréable.
« Je sais me défendre et je crie très fort également ! » S’il te plaît, je t’en supplie mais tait toi Savyna ! Tait toi !