Ji-Han | Can you feel my heartbeat ?

(un) Tes parents font partie de la classe très sélecte des Chaebols. Autrement dit, ton père est le PDG d’un conglomérat très fructuant, ce qui classe ta famille comme l’une des plus aisées en Corée du Sud. De ce fait, le nom de ton père est très respecté dans le milieu de l’industrie automobile. Récemment, ton patriarche s’est lancé dans la folle course à la robotique, ce qui l’a rendu totalement obsédé par les affaires. Si depuis ta tendre enfance, tu n’as jamais eu la chance d’avoir eu un père présent à tes côtés, il a fini par devenir un fantôme dont tu ne parles presque jamais. En ce qui concerne ta mère, elle est bien trop occupée à t’organiser des dates arrangées avec de riches héritières et à parader dans ses plus belles tenues devant ses amies qui n’attendent qu’une chose : Qu’elle ait le dos tourné pour la descendre. En ce qui te concerne, tu n’as jamais aimé être catalogué comme un gosse de riche. D’ailleurs, tu évites très soigneusement de parler de la fortune de tes parents, lorsque tu fais de nouvelles rencontres. En réalité, les seules personnes à connaître le monde dont tu viens, sont tes amis proches, qui te connaissent depuis ta plus tendre enfance.  (deux) Puisque tu as trop souvent souffert de l’absence de tes parents qui préféraient t’abandonner dans les bras de ta nourrice lorsque tu étais enfant, tu t’es beaucoup réfugié dans la musique et dans la danse. Complètement fan de k-pop depuis ton plus jeune âge, tu as souvent fait le rêve un peu fou de devenir une idole, un jour. Puisque tu étais du genre renfermé, tu n’as jamais eu beaucoup d’amis. Alors, au lieu d’arpenter les boîtes de nuit ou les bars comme la plupart des adolescents de ton âge, tu as passé beaucoup -trop- de temps dans les studios de danse et à écrire / composer des chansons sur ton piano, le seul instrument qui trouve grâce à tes yeux depuis toujours. D’ailleurs, tu as une chaîne YouTube où tu postes assez souvent tes covers ou tes créations. Plus jeune, tu t’aies essayé à la guitare et à la batterie, mais tu n’as jamais souhaité persévérer dans leur apprentissage. (trois)En somme, l’histoire de ta jeunesse et de ton adolescence, est assez banale. Gamin très discret et renfermé, tu n’as jamais eu beaucoup d’amis. Tu es même certain de pouvoir compter tes amis sur les doigts d’une seule main. Victime de harcèlement scolaire dû à un surpoids quand tu étais jeune, tu as beaucoup souffert dans ton coin. Contrairement à certains, tu n’as pas sombré dans la dépression ou dans les tentatives de suicide. Perdu dans tes études afin d’atteindre ton rêve, tu n’as jamais dévié de ta ligne de conduite et au final, c’est ce qui t’a permis de survivre au collège et au lycée, malgré les nombreuses moqueries dont tu as été victime. Même si tes parents savaient pour le harcèlement, ils ne t’ont jamais accordé le moindre soutien, ce qui t’a obligé à te débrouiller seul face … Aux autres. Une fois, tu t’es rebellé. Ce qui t’a valu un petit séjour en retenue. Les personnes qui te côtoient, ont toujours l’impression que tu es dans ton petit monde et … Ils ont raison. Complètement détaché, tu n’accordes que très peu d’importance à ce que les gens pensent ou ne pensent pas de toi. C’est sûrement la raison pour laquelle tu renvoies souvent une image très froide. (quatre) C’est à l’âge de 18 ans que tu as fait ton premier tatouage. Une phrase écrite en anglais, juste en dessus de ta clavicule : « The world is mine ». Tes parents totalement contre l’idée, ne l’ont appris que très récemment, ce qui t’a valu quelques gifles. La seule attention que t’a accordée ton père en 20 ans. Plutôt pas mal, non ? Malgré cette correction, cela ne t’a pas empêché de réitérer l’expérience, deux fois de plus. Une fois pour cette magnifique rose que tu as au niveau de l’intérieur de ton bras droit, et une fois pour une nouvelle phrase en anglais que tu as fait écrire sur la face extérieure de ce même bras : « Whatever I do, it’s for you ». Une phrase qui te rappelle cruellement ton premier amour à chaque fois que ton regard se pose dessus. Cette phrase, c'était ce qu'il te disait à chaque fois pour te retenir. L’idée de le recouvrir par un autre motif, t’a déjà traversé l’esprit plusieurs fois. Cependant, tu n’as jamais trouvé le courage de le faire … (cinq) Tu as rencontré ton premier amour durant tes premières années de trainee. Il était ton chorégraphe. Oui, il. C’était un mec de quelques années ton aîné et avant que ton regard ne croise le sien, tu n’aurais jamais imaginé tomber pour quelqu’un du même genre que toi. Tu es tombé pour lui en sachant que votre histoire n’aurait jamais de lendemain. Toi, tu étais prisonnier de l’emprise qu’exercent tes parents sur ta vie et lui, prisonnier d’un mariage qui allait bientôt être célébré. Les instants que vous avez passés ensemble, étaient magiques. Trop magiques. Seulement, cela n’a pas fait pencher la balance en ta faveur. Le regard des gens. Le regard de sa famille. C’est ce qui a eu raison de votre idylle. Il était plus raisonnable pour lui d’épouser une fille de bonne famille, plutôt que d’avouer au monde entier qu’il t’aimait. La Corée et ses idées bien arrêtées sur ce que doit être une union parfaite. Le jour de son mariage fut le pire de toute ta vie. Tu te souviens de ce jour comme si c’était hier. Tu as passé ta journée à boire et à en vouloir au monde entier. À la suite de ça, il a quitté l’agence et tu ne l’as jamais revu. C’était comme si, tu n’avais jamais existé pour lui. Aujourd’hui, tu te demandes encore si tu as compté, ne serait-ce qu’un peu, à ses yeux … (six)Depuis, ta vie sentimentale est un désert. Depuis lui, tu ne t’intéresses qu’à la gente féminine. Du moins … Pour une nuit. Pas plus. Pas de sentiments. Pas d’attachement. Rien. Tu ne veux plus rien ressentir pour personne. Ton premier amour t’a mis à l’amende et depuis, tu te sens incapable d’aimer qui que ce soit. Pas après ce qu’il t’a fait. Ta vie sentimentale est tellement pourrie que ta mère s’est mise en tête de se trouver la belle-fille parfaite. Elle t’impose des dates auxquelles tu te défiles à chaque fois, provoquant sa colère et surtout sa déception. Récemment, elle t’a promis à une jeune femme dont le père est un grand ami du tien. Enfin, un grand ami … Disons simplement que ton père et le sien, sont étroitement liés par les affaires. Affaires qui pourraient être plus fleurissantes si leurs enfants s’unissaient. Bizarrement, ce n’est qu’à partir de ce moment que ton père s’est enfin souvenu qu’il avait un fils. C’est drôle non ? Tu n’as jamais été qu’un « ennui » à ses yeux et maintenant que tu pourrais lui rapporter des bénéfices en t’unissant à une fille que tu détestes déjà, il t’accorde 5 min de son temps, une fois par semaine. Quel bel exemple de parentalité. Vraiment.  (sept)Après quelques années à arpenter les salles de danse et d’enregistrement, tu as fini par être remarqué par l’agence dans laquelle tu étais stagiaire depuis quelques années. Si au début, tu avais été recruté pour faire partie d’un boys band, ton talent a très vite dépassé celui de ceux qui étaient censés t’accompagner. Raison pour laquelle, ton agence décida de te dissoudre le groupe avant ses débuts. C’est ainsi que tu fus lancé comme soloist. Très vite, tu attiras l’oreille et le regard de nombreuses fans, ce qui propulsa ta carrière au sommet quelques mois après tes débuts. Aujourd’hui, ta réputation n’est plus à faire en Corée du Sud et tu espères qu’un jour, tu pourras sortir un album américain. Ta bouille d’ange en fait craqur plus d’une, ce qui te cause souvent des ennuis lorsque tu souhaites t’échapper de ta vie d’idole. Le seul avantage ? C’est que ça t’ouvre les portes de nombreux lits lorsque tu te sens un peu trop seul. Même si tu essayes d’être discret, tu apparais fréquemment dans les magazines à scandale. Tes parents détestent ce que tu es devenu. Ta mère ne cesse de te répéter que tu es sa plus grande déception. En ce qui te concerne, tu ne t’es jamais senti aussi vivant que durant les moments où tu te trouves sur scène ou dans un studio de chant ou de danse. Tu as réalisé ton rêve et dans le fond, c’est tout ce qui t’importe. (huit) Pour le moment, tu n’as toujours pas réalisé ton service militaire et tu ne comptes pas le réaliser avant l’âge limite. Puisque tes parents ont refusé que tu le fasses en sortant du lycée, tu comptes bien leur imposer le jour où ils décideront de te marier. Quel meilleur moyen pour faire fuir une fiancée que de partir pendant deux ans ? (neuf) Récemment, tu t’es retrouvé au cœur d’un énorme scandale médiatique. L’une de tes one night, a confié à la presse à scandale être tombée enceinte de toi. Tu ne sais pas trop quelles étaient ses intentions puisqu’après quelques petites enquêtes réalisées par ton agence, il s’est avéré qu’elle avait menti, mais son but était clairement de te traîner dans la boue afin de réduire à néant ta carrière fleurissante. Pour la petite histoire, cette fille faisait partie de ton fan-club officiel. Tu l’as croisé plusieurs fois lors de fan meeting, de concerts, et même à la sortie de ton agence. Tu as fini par la rencontrer un soir pendant que tu prenais un verre. Elle était mignonne et tu te sentais seul. Une chose en entrainant une autre et l’alcool faisant, tu as succombé à son charme. Une fois le soleil levé, tu as repris ta vie sans lui laisser l’occasion de te recontacter. Tu avais pourtant été clair : Une nuit sans attache. Tu ne sais pas trop ce qu’elle n’a pas compris, mais une chose est sûre, la jeune femme ne l’entendait pas de cette oreille, te vouant presque un culte totalement mal sain. Résultat des courses : En plus de te retrouver au cœur d’un énorme scandale médiatique, tu t’es aussi retrouvé au centre d’une énorme crise familiale. (dix) Même si le scandale a été démenti, tes parents te sont tombés dessus. Et pour cause ? Le père de ta « fiancé » a menacé ta famille de couper tous liens avec l’entreprise familiale. Ton futur beau-père ne supportant pas que le futur mari de sa fille chérie se retrouve un jour avec un marmot illégitime dans les bras. Après tout, qui sait ce que tu fais lorsque tu pars en tournée ? Le deal était simple : Soit, tes parents te remettaient sur le droit chemin. Soit, les négociations entre les deux entreprises tombaient à l’eau, réduisant à néant les projets de robotique de ton patriarche. Pour ton père, le choix a été vite fait. Grâce à son influence, il fit mettre en suspens tes activités d’idole et il t’envoya dans une petite bourgade américaine loin de toutes les choses qui te rendaient un tant soit peu, heureux. Son but ? Te punir afin que tu apprennes à vivre comme les communs des mortels. Pour ce faire, il te priva de ton propre argent, te forçant ainsi à trouver un travail « honnête » et il chargea des agents de sécurité de surveiller le moindre de tes faits et gestes.   (onze) Ce que tes parents n’avaient pas prévu, c’est que tu t’en sortes aussi bien. Même si tu as passé les premières semaines à fuguer et à faire la misère à tes gardes du corps, vous avez fini par trouver un compromis. En échange de ta coopération, ils te laissent le champ libre tant que tu ne fais pas de vagues susceptibles d’arriver jusqu’aux oreilles de tes parents en Corée. Un deal qui t’a permis de trouver un petit job comme professeur de danse dans le studio de la ville. Même si tu es momentanément privé de ton rêve, ton travail te permet de continuer à pratiquer la danse, ta seconde passion. Autant dire que tes cours sont très prisés auprès des jeunes femmes de St-Hope. Une popularité qui te permet ainsi de vivre de façon convenable puisque dans ton « malheur », tes parents concèdent à se charger de la location de ta résidence et des frais inhérent à son utilisation et à son entretien. (douze) Puisque tu ne parles pas très bien anglais, tu passes le plus clair de ton temps le nez fourré dans des livres de vocabulaire, de grammaire et de syntaxe. Même si ton accent très prononcé, ne trompe personne, tu commences à te débrouiller de mieux en mieux au fil des semaines. Il t’arrive encore très souvent de faire des fautes ou de faire un mélange entre l’anglais et le coréen, mais pour un étranger fraîchement débarqué, on peut dire que tu ne te défends pas trop mal. (treize) Information en vrac : Tu détestes quand on te surnomme Jiji. Ça te donne l’impression d’être le caniche d’une grand-mère qui bégaie * Même si tu te caches sous de faux airs de bad boy, tu es au contraire un cœur tendre complètement fan de musique classique et de poésies. Tes bouquins préférés sont de très loins les œuvres de Shakespeare * Ton animal préféré est le perroquet. D’ailleurs, tu prévois d’en adopter un bientôt. Grâce à lui, tu espères pouvoir te sentir moins seul et surtout, tu espères pouvoir lui apprendre quelques vers shakespeariens afin qu’il te les répète à longueur de journée comme un vieux disque rayé * Malgré le fait que ta carrière soit en suspens, tu continues de suivre les publications de ton fan club et des différentes fan pages qui te sont dédiées. Ce qui t’amuse le plus, c’est de te faire passer pour une fan * Tu fumes depuis tes 20 ans, un secret très bien gardé puisque tes parents ne s’en sont jamais doutés. Maintenant que tu es loin d’eux, tu peux te permettre de sortir une cigarette sans avoir peur de terminer à la une d’un magazine * Comme une habitude dont tu as du mal à te séparer, tu continues de te promener dans la rue armé de ta casquette et d’une paire de lunettes de soleil * En parlant de lunettes, tu es myope. Bien que tu portes très souvent des lentilles de contact, il t’arrive de te montrer avec une paire sur le nez. Tu trouves que ça te donne un air trop cute * Tu souffres de solitude depuis ton plus jeune âge. Pourtant, tu ne cherches pas à faire de nouvelles rencontres puisque tu passes le plus clair de ton temps enfermé chez toi à lire ou à écrire des chansons pour ton futur comeback * Ta plus grande phobie ? Le noir et les araignées. Un traumatisme de ton enfance. Un jour, tu t’es réveillé durant la nuit avec une araignée sur le visage. Depuis, tu hurles lorsque tu vois l’une de ces horribles bêtes et tu dors avec une veilleuse * Dans ton portable, il y a encore des photos de ton premier amour. Tu sais que tu devrais les effacer, mais tu n’y arrives pas * Complètement obsédé par ton image et ton physique, tu partages ton temps entre les régimes et les séances de sport intensif afin de compenser les moments où tu es victime de crises de boulimie * Comme la plupart des coréens, tu as une collection totalement impressionnante de produits de beauté et de maquillages dont tu te tartines tous les jours

Qu’est-ce que les gens pensent en général de toi ?

Qu’est-ce que les gens pensent de toi ? Bonne question. En réalité, tu fais partie de ces personnes qui se moquent totalement de ce que les gens pensent ou ne pensent pas. À quoi bon te soucier de l’avis des gens qui t’entourent ? Ce n’est pas comme si ça t’intéressait. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle tu es sans cesse en conflit avec tes parents. Tu te moques d’être leur plus grande « déception » et tu ne te caches pas pour leur faire savoir, ce qui déclenche bien trop souvent de violentes disputes entre toi et ton père. Tes parents ont toujours pensé que tu étais un gamin à problèmes depuis ton plus jeune âge. Alors pourquoi ça changerait maintenant que tu es adulte ? Ils n’ont jamais passé plus d’une journée complète avec toi, mais les quelques heures qu’ils t’accordaient de temps en temps, semblent avoir conforté leur opinion. Pourtant, à l’époque, tu cherchais toujours à leur plaire. Tu ne réclamais jamais rien et tu restais silencieux, alors que tu n’avais qu’une envie : rejoindre les bras de ta mère. Tu n’as jamais compris pourquoi ils te détestaient autant et pourquoi ils avaient fait un enfant, si c’était pour le traiter comme … Un vulgaire animal dont on est obligé de s’occuper à contre coeur. Ta gouvernante non plus, n’a jamais compris. Pendant que tes parents passaient leur temps à t’engueuler, elle passait son temps à te rappeler à quel point tu faisais sa fierté. Tu n’es pas son enfant, mais elle t’a traité comme si tu l’étais. Et … Tu l’aimais beaucoup. Encore aujourd’hui, elle ne parle que de toi et même si tu as bien grandi, tu as gardé contact avec elle. Avec le temps, elle est devenue ton plus grand soutien et le témoin de ta réussite et … De ta peine. Avec elle, tu peux te permettre d’être réellement toi-même. Elle a été l’épaule sur laquelle tu t’es reposé lorsque ton premier amour t’a quitté et aujourd’hui, c’est à elle que tu adresses ta réussite. C’est à elle que tu dédies certaines de tes chansons et surtout, chacun des remerciements que tu fais lorsque tu reçois un prix. Dans le fond, même si les gens disent de toi que tu es du genre réservé et totalement antipathique, tu es loin, très loin de l’être. Pour ta gouvernante, tu es l’être le plus altruiste et le plus gentil. À moins que ce ne soit qu’avec elle ? En plus de l'avis des personnes qui t'entourent, il y a aussi celui de tes nombreuses fans et de ton équipe. Comment te voient tes fans ? Comme le type totalement à tomber qu'elles aimeraient marier. Elles te prennent pour le mec idéale. Un peu bad boy. Un peu romantique. Totalement charmant. À moins que ce ne soit l'image que tu cherches à renvoyer de toi lorsque tu es sous le feu des projecteurs ? Possible. Qui sait réellement qui tu es dans le fond ? En ce qui concerne ton manager ou tes chorégraphes qui passent leur plus clair de leur temps en ta compagnie, tu ne sais pas vraiment s'ils t'apprécient, mais tu sais qu'ils t'estiment ou du moins, qu'ils estiment les efforts que tu fais pour être totalement parfait lors de tes prestations. Tu ne comptes plus le nombre d'heures que tu passes en danse practice afin de perfectionner chacune de tes chorégraphies. À tes débuts, tu étais le seul idole à passer tes nuits à l'agence pendant que les autres sortaient et profitaient de leur temps libre. Plus d'une fois, tu as été retrouvé en train de dormir contre le mur de ton studio. D'après ton manager, tu souffrirais d'un gros manque de confiance en toi, ce qui expliquerait que tu cherches toujours à atteindre la perfection ...

Et toi, comment te décris-tu ?

Te décrire est un exercice très difficile pour toi. En vérité, tu as toujours tendance à vanter tes défauts en premier, plutôt que tes qualités. À force d’entendre de tes parents, que tu ne leur étais d’aucune utilité, ni même d’aucune valeur, tu as fini par le croire. C’est sûrement la raison pour laquelle tu manques cruellement de confiance en toi. Tu n’es jamais sûr de rien, ce qui t’oblige à travailler beaucoup plus dur que les autres. Heureusement que tu es passionné, sinon, ta vie serait un vrai calvaire. Certains disent que tu es un acharné, toi, tu préfères te considérer comme un perfectionniste et surtout, comme un maniaque du contrôle. Ce qui t’échappe est une source trop importante de stress pour toi, alors tu préfères anticiper. Les questions des journalistes, les problèmes qui pourraient subvenir … Les réactions des gens qui t’entourent. Le souci, c’est qu’à force de toujours chercher à tout contrôler, tu finis toujours par te tromper sur les réelles intentions ou pensées des gens qui t’entourent, ce qui te rend parfois blessant. Le pire ? C’est que tu ne t’en rends même pas compte. Éternel anxieux, tu abuses parfois, un peu trop, des anxiolytiques et des somnifères. Sans eux, tu n’arrives pas à dormir et pour cause, tu rumines. Tu n’as rien d’un grand rêveur et à force de passer du temps à broyer du noir pendant la nuit, tu as fini par devenir un vrai grincheux au réveil. Lorsqu’on te rencontre dans la rue, la joie de vivre n’est pas vraiment ce qui transcende sur ton visage. Avec le temps, tu as fini par passer maître dans l’art pour cacher tes émotions. Réservé, tu es loin d’être comme un livre ouvert. Même tes proches ont souvent du mal à savoir ce que tu penses réellement. En général, tu préfères te montrer discret, plutôt que d’étaler des pensées sur la place publique. Est-ce que ça fait de toi quelqu’un d’introverti ? Sûrement. D’ailleurs, tu te montres bien souvent froid et distant, alors qu’en réalité, tu es tout le contraire. Solitaire, tu préfères fuir les gens, plutôt que de te lier d’amitié avec eux, du moins … En général. Le souci, c’est que tu n’accordes pas ta confiance aussi facilement que la plupart des gens, alors il te faut toujours beaucoup de temps pour te dévoiler. D’ailleurs, une fois perdue, il est presque impossible de te la faire recouvrer. C’est l’un de tes plus gros défauts. Tu n’accordes jamais ou du moins, très très rarement, de seconde chance. Enfin non. Tes plus gros défauts sont sûrement l’émotivité et l’impulsivité. Tu peux monter en pression et redescendre aussi vite pour des conneries, bien souvent. Sous tes faux airs de garçon limite fragile, se cache une personne totalement redoutable et surtout, détestable quand tu t’y mets. Sarcastique. Fier. Blessant. Tu as bien trop tendance à appuyer où ça fait mal chez les autres. Qu’est-ce qui est capable de te faire sortir de tes gonds ? La jalousie. Tes parents. Et peut-être … La personne qui te piquerait le dernier paquet de tes bonbons préférés au supermarché.

Heureusement, sous toute cette couche de glace, il existe une personne complètement aux antipodes. Si en apparence, tu sembles froid et complètement antipathique, il n’en est rien en réalité. Coeur tendre, tu ne peux résister aux pleurs d’un enfant ou d’un animal. Tu es réellement touché par les causes humanitaires et les causes animales, ce qui t’a souvent amené à faire des dons importants au cours de ta carrière. Altruiste, tu te soucies bien trop du bien et du bonheur des personnes qui te sont chères sans rien attendre en retour et parfois, à ton propre détriment. Emphatique et bienveillant, tu peux être d’une écoute infaillible et de bons conseils. Authentique et honnête, tu dis toujours qu’une vérité qui blesse, est toujours meilleure à entendre, d’un mensonge qui réconforte. Tu ne conçois pas de mentir à une personne que tu aimes. Doux et attentionné, tu es le garçon qu’un tas de personnes aimerait avoir dans leur vie. Cultivé et très intelligent, tu pourrais passer tes journées à réciter des vers ou des citations de tes livres préférés. Curieux, tu es toujours partant pour partir à la découverte de nouvelles choses. Fondamentalement gentil, tu peux te montrer chaleureux sous tes faux airs de roi des glaces. Débordant de romantisme, tu t’exprimes souvent grâce à l’écriture de chansons d’amour. Qu’elles aient un destinataire ou non. Malgré ton succès en tant qu’idole dans ton pays, tu es resté humble et simple. C’est la raison pour laquelle tu passais beaucoup de temps à répondre aux lettres de tes fans. Aventurier et totalement friand de sensations fortes, tu es en constante recherche d’adrénaline. Un peu séducteur sur les bords, c’est ce qui te permet de ne pas dormir seul les soirs où la vie est trop dure avec toi. Loyal et fidèle, tu n’es pas du genre à laisser tomber les personnes auxquelles tu tiens. Déterminé, tu ne recules devant rien pour arriver à tes fins ou pour réaliser tes rêves les plus fous. Souvent dans la lune et très distrait, il t’arrive de te cogner ou de te prendre les pieds un peu partout, ce qui désespère beaucoup tes proches. Horriblement curieux, il t’arrive souvent de te retrouver dans des situations totalement loufoques ou inattendues. Friand de liberté, tu rêves de vivre une vie loin de la pression constante de tes parents et de leur monopole sur ta vie.

Que penses tu de cette ville ?

Tu détestes cette ville. Enfin … Tu détestes tout ce qu’elle représente. Cette ville, c’est la prison dorée dans laquelle tes parents t’ont enfermé afin de faire de toi le fils parfait. Ou du moins, le fiancé parfait. Ils disent qu’ils veulent que tu apprennes la vie, mais tout ça n’est qu’un leurre. Tout ce qu’ils veulent, c’est te tenir à l’écart de ton monde dans le but que tu ne crées plus de scandale et que tu n’apparaisses plus dans aucun magazine à scandale. Ils pensent que t’éloigner de Séoul et de toutes les choses auxquelles tu tiens comme ta gouvernante ou ta carrière, est le meilleur moyen pour te faire plier et te faire accepter un mariage que tu t’entêtes à refuser. Ils veulent faire de toi un fils docile, mais tu ne comptes pas leur rendre la tâche aussi facile. Même s’ils ont réussi à te couper les ailes pour le moment, tu ne comptes pas rendre les armes aussi facilement. Bien que tes gardes du corps te laissent quelques libertés, tu comptes bien tout faire pour trouver le moyen d’échapper à l’emprise qu’ont tes parents sur toi, afin de recouvrer cette vie que tu aimais tant le plus rapidement possible. À St-Hope, tu as l’impression d’étouffer … Alors même si tu tentes de t'intégrer un peu, une chose est sûre : Ton passage n'est que temporaire.