Ezio Fabbri - Il parait que les femmes aiment les italiens

Qu’est-ce que les gens pensent en général de toi ?
Je n'ai jamais posé la question à quelqu'un sur cette question mais sachant que je suis pompier, tous ceux à qui j'ai sauvé la vie pensent sans doute que je suis quelqu'un de bien. Ceux qui savent que j'ai été dans la mafia pensent que j'ai fais une erreur de jeunesse mais que tout ça c'est derrière moi. Quant à ceux qui ignorent ce que je suis devenu après avoir quitté la mafia pensent que je suis en prison, dans une autre mafia ou tout simplement mort, enfin j'imagine qu'ils pensent ça.

Et toi, comment te décris-tu ?
Est-ce que sauver des vies et des chats coincés en haut d'un arbre fait de moi quelqu'un de bien ? Sans doute ou alors je cherche à me faire pardonner des gens que j'ai pû tuer, je n'en sais rien. Peut-on être que bien ou que mal ? J'espère que non car si je suis quelqu'un de bien, j'ai été quelqu'un de mal. Je ne qualifie pas l'époque où j'étais mafieux comme une erreur de jeunesse, j'aurais pû refuser de l'être mais c'était plus simple d'accepter. Par contre, est-ce que tout ça est derrière moi ? Oui même si il y a des gens que je rencontre qui mériteraient une bonne correction ou une balle entre les deux yeux, je sauve des vies au lien d'en tuer.

Que penses tu de cette ville ?
Je suis arrivé ici il y a peu, j'avais besoin de changer d'air, de quitter l'Italie, de quitter tout ce qui pouvait me raccrocher à mon ancienne vie, à des souvenirs douloureux. J'en suis même venu à quitter l'Europe. Pourquoi les USA, la Caroline du Sud et plus particulièrement Saint-Hope ? J'avais d'abord choisi la Louisiane avant de me diriger vers un état peut-être moins connu de la côté Est, je cherchais une petite ville tranquille et Saint-Hope m'a tapée dans l’œil, je me suis dis "Pourquoi pas ?" et puis cette ville est vraiment jolie, calme, paisible. Je ne connais pas tout de la ville mais le peu que je connais me plait vraiment beaucoup. La cadence de travail est moins soutenu, ce qui est un vrai plus de mon point de vue.

Parle nous de toi :

(un) Je suis né à New-York mais j'ai grandi en Sicile jusqu'à mes 15 ans, dans la famille de mon père, j'ai passé de très bons moments là-bas et il m'arrive d'y retourner pour me ressourcer dans les terres de mon enfance. (deux) J'ai été dans la mafia, la Cosa Nostra, pendant des années et je me voyais bien vivre dans cette mafia pour toujours, comme beaucoup de personnes mais le destin en a décidé autrement.(trois) J'ai quitté cette mafia suite à un drame, un membre du gang a tué ma soeur qui était tombé amoureuse d'un policier, et était en couple avec lui, qui était sur le point de faire le lien entre elle et notre mafia. Elle a dû choisir entre nous, sa famille, la mafia et son petit-ami, elle a choisit son petit-ami alors que je l'avais supplié de choisir sa famille qui ne l'a lâcherait jamais. Un membre du gang fut chargé de tuer le policier, mais il tua aussi ma soeur pour faire comprendre ce qui arrivait aux traîtres. (quatre) Fou de rage et de douleur et voyant que mon père ne réagissait pas, j'ai réagis. J'ai attiré le meurtrier dans un piège, loin de la mafia et après lui avoir demandé si il regrettait ce qu'il avait fait à ma soeur, il a éclaté de rire en me disant qu'il se foutait de cette traîtresse. Pour le faire taire, je lui plantais une balle dans la tête avant de m'enfuir de Sicile. Quittant la mafia sans un mot, je partis me réfugier à Rome. (cinq) Une fois là-bas, je changeais d'identité, utilisant mon second prénom pour brouiller les pistes, hormis sur les papiers officiels. Je réussis à devenir pompier après une formation et de travail me plaisait. Même si sauver des chats n'était pas ce que je préférais, voir le visage rayonnant d'une gamine car son chat allait mieux était toujours agréable. (six ) En plus de me sentir utile, ce boulot me permet aussi d'être constamment en danger et le danger, j'aime ça, ça me fait vibrer, me fait me sentir vivant. Chaque intervention peut-être la dernière mais c'est mon boulot, sauver ou périr, c'est notre devise. Plonger dans le brasier brûlant pour sauver des gens, c'est dangereux mais c'est les interventions que je préfère. (sept) Côté vie privée, je n'ai pas à rougir, j'ai du succès auprès des femmes, je ne cherche pas spécialement à me poser actuellement même si j'aimerais un jour fonder une famille, je le reconnais. Pourtant, une femme hante mes pensées et je pense qu'elle serait parfaite pour moi. Elle avait 19 ans, j'en avais 30 ans et pourtant, ont s'est aimés passionnément le temps de quelques semaines, en Sicile, elle pour souffler après ses partiels, moi pour me ressourcer, j'étais encore dans la mafia à ce moment. Une soirée, une rencontre a suffit pour que l'ont tombent sous le charme de l'autre. Mon premier amour, la seule dont je suis réellement tombé amoureux. Elle comprend que je suis dangereux et elle adore ça, elle est la voix de la raison, ma conscience, mon Jiminy Cricket, elle ose me dire non et j'aime ça, je raffole de son audace, ça me change de toutes ces femmes qui disent "amen" à tout ce que je dis car j'obtiens tout ce que je veux grâce à mon physique et mon intelligence. Elle s'appelait Alyx et l'été disparaissant, ont a reprit nos vies, loin l'un de l'autre, ne gardant de l'autre que des doux souvenirs. Mais j'ai été son premier amour, sa première fois, je ne l'ai pas oublié alors elle n'a pas pû m'oublier non plus.(huit) J'ai finis par me lasser de Rome, l'Italie me rappelait ma soeur et jour après jour, vivre avec son absence, dans le pays qui l'avait tué me faisait un mal de chien alors j'ai décidé de quitter ce pays, ce continent, de traverser un océan pour arriver à Saint-Hope. Je voulais partir en Louisiane mais la Caroline du Sud, c'est moins connu et je suis tombée sous le charme de Saint-Hope, une petit ville tranquille. (neuf) Me sentant un peu seul et loin de tout ce que je connaissais, j'ai adopté un chiot berger allemand, une femelle que j'ai appelé Fire et un chaton Sacré e Birmanie, une femelle aussi que j'ai appelé Princesse. Ils s'entendent très bien et Fire fait craquer tout le monde avec sa petit bouille. (dix) J'ai réussis à me faire engager dans la caserne de la ville, je suis plus appelé pour des interventions sur des personnes qui sont en souffrance que sur des incendies mais le travail est plus calme, ce qui me convient amplement, à Rome, j'étais en train de devenir fou, pas le temps de manger, de se reposer, c'était éreintant. (onze) Je suis loin des histoires de meurtres, des trafics, de drogue, d'alcool, j'ai du sang sur les mains mais c'est fini, je l'ai fais uniquement pour venger ma petite soeur qui avait toute la vie devant elle, je n'ai pas pû la sauver et ça me hantera toute ma vie.